Savoir rouler à vélo

Le dispositif « Savoir Rouler à Vélo » apprend aux enfants à se déplacer en vélo pour l’entrée au collège et ancre les réflexes d’aller vers une mobilité décarbonnée dès le plus jeune âge.

Le programme « Savoir Rouler à Vélo » permet aux enfants de bénéficier des apprentissages nécessaires à une réelle autonomie à vélo pour l’entrée au collège et d’ancrer les réflexes d’aller vers une mobilité décarbonnée dès le plus jeune âge. 

En 10 heures, le "Savoir Rouler" à Vélo permet aux enfants de 6 à 11 ans de :

  • Devenir autonome à vélo,
  • Pratiquer quotidiennement une activité physique,
  • Se déplacer de manière écologique et économique

Les 3 étapes du "Savoir rouler à vélo"

  • 1ère étape : Savoir Pédaler : maîtriser les fondamentaux du vélo. Il s’agit d’acquérir un bon équilibre et d’apprendre à conduire et piloter son vélo correctement : pédaler, tourner, freiner.
  • 2e étape : Savoir Circuler : découvrir la mobilité à vélo en milieu sécurisé. Il s’agit de savoir rouler en groupe, communiquer pour informer les autres d’une volonté de changer de direction, et découvrir les panneaux du code de la route.
  • 3e étape : Savoir Rouler à Vélo : circuler en situation réelle Il s’agit d’apprendre à rouler en autonomie sur la voie publique et à s’approprier les différents espaces de pratique.

 

Coordonnées et information 

Delphine FLEURY Chargée de mission mobilité 

Téléphone : 04 71 49 33 30

Mail : d.fleury@chataigneraie15.fr

Adresse : 5 rue des placettes 15 220 Saint Mamet la salvetat 

Interview  

Arnaud Péan, Directeur et professeur des écoles en charge de la classe de CM1/CM2, dresse un bilan positif du SRAV.  Sur l’année scolaire 2023/2024, 15 élèves de CM1-CM2 de l’école de Mourjou ont bénéficié du dispositif « Savoir Rouler À Vélo », dont le but est de faire acquérir aux enfants une réelle autonomie à vélo avant l’entrée au collège.

Qu’a apporté le SRAV à vos élèves ? 

Tous n’avaient pas forcément les bons gestes pour passer les vitesses ou positionner leurs mains par exemple. Le SRAV leur a permis d’ajuster leurs pratiques. Cela leur a également appris à gérer les petits problèmes comme les déraillements, à se sortir eux-mêmes des ennuis. 

 

Avez-vous trouvé le dispositif utile et efficace ? 

Oui. Pour les élèves qui viennent de Calvinet jusqu’à l’école de Mourjou, il faut parcourir environ 3 km en passant par une route fréquentée par les automobilistes. Seuls les élèves de CM2 le font à vélo pour le moment. Cette année, je pense que les nouveaux CM2 qui ont bénéficié du SRAV l’année dernière seront plus à même de faire le trajet car ils ont pu apprendre les bonnes pratiques, ce qui met également les parents en confiance. C’est un apprentissage qui va leur servir dans la vie de tous les jours. 

 

Le dispositif a-t-il été simple à mettre en place ?

Oui. J’avais un petit groupe de 15 élèves et les intervenants ont amené tout le nécessaire sur place, vélos et casques. L’apprentissage s’est fait dans les meilleures conditions. 

 

Qu’avez-vous pensé des intervenants (MCF Volcan du Cantal) ?

Jordanne (Jordanne Couderc est monitrice à l’école VTT MCF Volcan du Cantal) est très bien, tout s’est très bien passé avec les enfants. Elle a toutes les connaissances nécessaires et les compétences pour encadrer des groupes. Elle a été très humaine, s’est mis au niveau des enfants, a bien vu les facilités et les difficultés de chacun et a également eu de bonnes réactions face aux petits problèmes, comme un enfant qui tombe par exemple. 

 

Comment ont réagi les enfants ?

Tout était tellement nouveau pour eux qu’ils ont été enthousiastes dès le début, aucun élève n’y a été à reculons. Ils savaient déjà tous faire du vélo, ce qui a permis aussi de ne pas avoir trop d’écart de niveau entre les élèves. 

 

 

Quel bilan tirez-vous du SRAV ?

Sur la commune, nous sommes obligés de traverser des routes, de circuler en vélo avec les voitures. Le SRAV a permis de dédramatiser le fait d’aller sur la route à vélo car les enfants ont gagné en autonomie. Grâce à cet apprentissage les enfants sont conscients des risques bien sûr, mais ils savent aussi qu’ils ont acquis les connaissances pour circuler en sécurité. L’expérience est bénéfique pour eux, ils ont moins peur et ont une attitude plus sûre. 

 

Recommandez-vous le dispositif ? Quels conseils donneriez-vous aux écoles qui souhaitent le mettre en place ?

Oui je le recommande. C’est tellement confortable d’avoir un intervenant extérieur qui en plus amène tout le matériel. Par ailleurs, le coût est très raisonnable. 

Comme conseil je dirai qu’il faut avoir le reflex d’aller plus loin, de pousser le dispositif au-delà, de tester une sortie en dehors de l’environnement habituel, avec l’intervenant, hors du cadre. Finaliser l’action par une sortie de fin d’année à vélo par exemple. 

 

Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

Le vélo est un loisir dans nos campagnes mais il est important de développer cette action pour qu’il devienne un moyen de déplacement. Ce dispositif a aussi permis à certains élèves de se révéler et aux professeurs de les percevoir sous un autre angle. 

Par ailleurs, le volet financier compte et est bien pensé pour ce dispositif avec une participation de la Communauté de communes qui permet aux écoles d’assumer un coût raisonnable.